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Gaston Couté
(né à Beaugency le 23 septembre 1880, mort à Paris le 28 juin 1911) est un poète libertaire et chansonnier français
Il était fils d'un meunier. Il quitta l'école, qu'il s'était mis à détester à l'adolescence, avant le baccalauréat. Encore lycéen, il fournit des textes à la revue littéraire et sténographique du Loiret . Il fut ensuite commis auxiliaire à la Recette Générale des impôts d'Orléans, puis travailla pour un journal local, Le Progrès du Loiret. Il commença à publier ses poèmes dans des feuilles locales, et à en composer en patois. Il les fit entendre à une tournée d'artistes parisiens de passage.
Ayant reçu quelques encouragements c'est en 1898, alors qu'il vient d'avoir 18 ans, qu'il décide de partir pour Paris, arrive à Montmartre et débute au cabaret Al Tartaine. Vaches maigres et alcoolisme précoce. 1902 marque le début d'une période de succès dans les cabarets de Montmartre. Il partage la bohème de Carco, Mac Orlan, Max Jacob, Dullin et au détour d'une rue, il croise peut-être Apollinaire et Picasso... En 1907, il ouvre, avec d'autres chansonniers, le cabaret La truie qui file. Quelques mois plus tard, ils le ferment. Atmosphère lourde et absinthe épaisse. Trois ans plus tard, Gaston Couté collabore aux revues La barricade et La guerre sociale. En 1911, il décède à Paris à l'âge de 31 ans. La misère et l'alcool ont eu raison de lui. Peu avant sa mort, La guerre sociale annonce que Couté va être poursuivi en cour d'assise pour cause de chanson révolutionnaire. L'inculpation fut prononcée quelques semaines plus tard et la justice condamna sévèrement... un mort.
Les poèmes de Gaston Couté ont depuis régulièrement été mis à l'honneur : disques et spectacles (Gérard Pierron, Bernard Meulien, Claude Antonini, compagnie grizzli , compagnie philibert Tambour.. et quelques interprètes de marque : (Édith Piaf, Bernard Lavilliers), rééditions, sites web... Certains groupes de musique contemporaine (rap, électro, techno) et hip-hop comme jazzkor, et les 1871 ont aussi repris dans son répertoire.Site Gaston Couté
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« Le travail, c'est l'émancipation. Le chômage, c'est l'aliénation. »
Nicolas Sarkozy, sur TF1, 05/02/2007Cette fois-ci, il s'est tué chez lui. Un troisième employé du Technocentre Renault s'est suicidé, vendredi, laissant derrière lui une lettre dans laquelle il explique un travail «trop dur à supporter». Père de famille apparemment heureux dans sa vie personnelle, le technicien de 38 ans avait néanmoins manifesté des signes de mal-être au travail
Perçu pendant longtemps comme un modèle social, Renault est aujourd'hui montré du doigt après ce 3e suicide en quatre mois. Il y a eu en tout 5 suicides en deux ans et demi...
Si tu crois encore les conneries sur le travail que les médias et les politiques repétent(valeur travail...le travail c'est l'émancipation...il faut que la croissance reprenne etc etc)ne va pas bosser aujourd'hui et regarde ce film (clic sur l'image)
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