• L'activité humaine élimine près d'un pour cent des autres espèces de la planète chaque année, rapporte une étude publiée vendredi par la Société zoologique de Londres.

    Cette étude, réalisée en collaboration avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) et le Réseau mondial de l'empreinte écologique (Global Footprint Network) révèle que plus du quart de la population d'animaux, d'oiseaux et de poissons a disparu depuis les années 70.

    « Vous devez retourner à l'extinction des dinosaures pour observer un déclin aussi rapide », a déclaré Jonathan Loh, éditeur du rapport. Les causes principales de ces extinctions sont la pollution, l'agriculture, l'expansion urbaine, la pêche excessive et la chasse, analyse le rapport.

    « Entre 1960 et 2000, la population mondiale a doublé, et pendant cette période, la population animale a décliné de 30 % », a déclaré Ben Collen, un des auteurs du rapport. « Ce déclin a sans aucun doute été causé par l'homme ». Entre 1970 et 2005, le nombre d'espèces animales terrestres a chuté de 25 %, les espèces animales marines de 28 % et d'eau douce de 29 %.

    Ce déclin de la biodiversité intervient à une époque où la population humaine utilise 25 % de plus que ce que la nature peut remplacer, ajoute l'étude.

     


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  • L'humanité consommera en 2050 deux fois ce que peut produire la Terre. GENEVE (Source certifiée)



     




    L'humanité consommera en 2050 l'équivalent des ressources annuelles de deux
    planètes comme la terre, a averti mardi le Fonds mondial pour la nature (WWF),
    estimant que la destruction de l'environnement atteint un rythme jamais vu
    auparavant.

    "Sur la base des projections actuelles, l'humanité utilisera (l'équivalent de)
    deux planètes en termes de ressources naturelles d'ici à 2050", a indiqué le WWF
    dans son rapport bisannuel sur l'empreinte écologique de l'homme sur son
    environnement, c'est à dire la mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la
    nature.

    L'excès de consommation par rapport à la régénération des ressources atteignait
    25% en 2003 contre 21% en 2001, a calculé l'organisation écologiste. En d'autres
    termes, la Terre a mis un an et trois mois à produire ce que les activités
    humaines ont consommé durant l'année 2003.

    Le WWF calcule l'empreinte écologique d'une population en évaluant la surface
    productive nécessaire pour répondre à sa consommation de ressources et pour
    absorber ses déchets.

    Selon l'organisation écologiste, l'empreinte de l'humanité a commencé à dépasser
    les ressources naturelles à partir des années 1980 et a été multiplié par trois
    entre 1961 et 2003. En 2003, elle représentait 2,2 hectares par habitant, alors
    que la Terre ne peut offrir que 1,8 ha par tête, selon le rapport.

    "Nous sommes gravement à découvert sur le plan écologique: nous consommons les
    ressources plus vite que la Terre ne les régénère", a observé le directeur
    général du WWF, James Leape, appelant à faire rapidement "des choix vitaux" pour
    l'avenir de la planète.

    Le WWF s'inquiète particulièrement de la croissance rapide de la consommation de
    combustibles polluants (pétrole, gaz et charbon), qui a été multipliée par neuf
    entre 1961 et 2003.

    Les pays dont les habitants ont l'empreinte écologique moyenne la plus grande
    sont dans l'ordre les Emirats arabes unis, les Etats-Unis, la Finlande, le
    Canada, le Koweït, l'Australie, l'Estonie, la Suède, la Nouvelle-Zélande, la
    Norvège, le Danemark et la France. Le Royaume-Uni est 14e et l'Allemagne 23e.




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    La croyance que rien ne change provient




    soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi.




    La première se corrige, la seconde se combat... 



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